De l’infox sur du sucre mortel

Depuis 2013,  circulent sur des réseaux sociaux, une fausse information relative à un prétendu sucre mortel.

Cette nouvelle non datée, a fait croire que l’information a été divulguée par RFI du groupe France Médias Monde, avant hier à 10h. Il sera même ajouté ailleurs, WêKê, une radio commerciale émettant sur la 107.FM à Porto Novo au Bénin.

En appliquant la technique de recherche inversée de Google, nous nous apercevons que la première diffusion de cette infox date au moins de novembre 2013.

Sans citer donner de date réelle, l’émetteur de cette fake news a mentionné ces deux sources crédibles juste pour faire croire à la véracité de l’information. Une recherche approfondie ne fait ressortir aucune trace de cette information prétendument traitée par ces deux organes.

La publication de cette fausse nouvelle  n’a pas été sans conséquence. Comme le rapporte ce blog béninois, la situation a entraîné une mévente parce-que, à défaut de mécanisme de contrôle sur la fiabilité du sucre, les consommateurs se sont abstenus d’achats.

Ce message manipulé a été déplacé et diffusé par des Ivoiriens, Congolais, Togolais, Gabonais, Angolais, Camerounais qui l’ont contextualisé.  Ainsi il a été retrouvé et se faire publier dans des groupes de discussions Whtasapp, des sites en quête de trafic, des pages Facebook

Total
0
Shares
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site est protégé par reCAPTCHA et Google Politique de confidentialité et Conditions d'utilisation appliquer.

La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.


Related Posts
Read More

Pas encore de traitement pour guérir définitivement du VIH/Sida

Les infections au VIH/Sida continuent de régresser dans le monde. Au Togo, des dispositions sont prises pour renforcer la lutte contre le virus. Mais pour l’heure, aucun remède n’a été découvert pour guérir définitivement la maladie. Des recherches se poursuivent pour parvenir à l’éradication totale du virus. Par ailleurs, le partage massif de ces remèdes miracles qui ne sont soutenus d’aucune preuve contribuent aussi à la désinformation sur le VIH-SIDA.