Une quarantaine d’acteurs de la préfecture de Kpendjal-Ouest a bénéficié ce jeudi 13 juin 2024 d’un atelier de formation sur les outils et techniques de lutte contre la désinformation.
Autorités locales et dirigeants, membres d’associations de jeunesse et autres acteurs ont été mobilisés aux affaires sociales de Naki-Est pour prendre part à ladite rencontre, organisée par des jeunes formateurs de la préfecture de Kpendjal-Ouest. Ces derniers avaient été outillés aux techniques de lutte contre la désinformation au cours d’une formation de formateurs déroulée en mai dernier à Kara ; une initiative du Centre d’observation et d’analyse du web (COAWEB) avec le soutien de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) à travers son Programme régional d’appui aux pays côtiers (PRAPC).
Au cœur des discussions, des présentations sur la désinformation, ses causes et conséquences, les outils et techniques pour identifier et démonter les fausses informations… Autant d’informations qui ont permis aux participants d’être édifiés sur l’impact et les dangers de la désinformation sur la cohésion sociale et la culture de la paix dans les communautés de la région des savanes en proie à une crise sécuritaire.
Appréciation et gratitude ont été les mots des participants à l’endroit des initiateurs de ce programme de sensibilisation. Le Maire de la commune de Kpendjal Ouest 1 BOUKARI Moali en réitérant sa gratitude aux initiateurs et à l’équipe technique chargée de la mise en œuvre du projet a souligné l’impact positif que cette restitution aura sur la communauté si les jeunes s’engagent à mettre en pratique les acquis de la formation.
Le représentant du préfet de Kpendjal-ouest, DJITAGA Tieyoule a rassuré le public de l’adhésion des autorités locales et leurs collaborateurs à l’initiative ; il a exhorté les participants à être chacun un acteur de lutte contre la désinformation dans sa famille, dans sa communauté et dans sa préfecture car dit-il : « c’est en convergeant nos efforts que nous pouvons être efficaces dans cette lutte commune ».
« Je pensais que c’était les arnaqueurs seulement qui propagent les fausses informations. Je ne savais pas que mon ami ou mon frère ou ma femme ou même mes propres parents peuvent m’envoyer de fausses informations », a déclaré TOME Yentouguibe, représentant des jeunes du canton de Namoundjoga.
Cet atelier sera suivi d’autres actions de sensibilisation qui seront menées par les jeunes formateurs, l’objectif à terme étant de toucher toutes les communautés de la région des Savanes afin de les former à l’identification et la vérification des fausses informations pour contrer la désinformation.
